Changement. Bonheur et contes de A. de Mello
05-03-2005 | ||||
[ Le bonheur ] - [ @ 07:37:49 ] | ||||
« Le bonheur est permanent en toi, il est ton essence, ton état naturel, de même que l'amour est ton essence. Ce qui te fait souffrir, c'est l'attachement aux sentiments, aux choses, aux personnes». Libres enfin ! page 86. Personne ne peut te rendre malheureux si tu es capable de comprendre le motif des réactions d'autrui. Le fait qui te contrarie est extérieur à toi. Tu n'en es pas maître, pas plus qu'il n'est maître de toi. Quand tu te fâches et tu souffres, c'est parce que tu acceptes qu'il te rende malheureux. Mais sache-le une fois pour toutes: si personne ne peut faire ton bonheur, personne ne peut davantage faire ton malheur. Le bonheur est l'une de tes forces et toi seul peux la développer ou la laisser sans effet. Pour être heureux tu n'as rien à faire, rien à chercher, mais seulement à te défaire des idées fausses et des illusions qui t'empêchent de voir. Si tu parviens à t'éveiller et à rester vigilant, tu peux découvrir les richesses et les chances qui te sont offertes chaque jour, les reconnaître et les appeler par leur nom. Tu essaies d'obtenir le bonheur avec les moyens que la société t'a enseignés: satisfaction des désirs et des besoins que tu te crées. Si quelque chose te devient difficile ou gênant, tu t'évades. Ainsi, tu te caches derrière les bruits, la consommation, les illusions et tes misères, celles qui ensuite te font honte. Nous avons été programmés pour être heureux ou malheureux selon le bouton sur lequel on appuie, celui de la louange ou celui de la critique. C'est ce qui te déconcerte et te fait osciller d'un extrême à l'autre sans jamais trouver ton équilibre.» Libres enfin ! page 64. A.de Mello. | ||||
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04-03-2005 | ||||
[ Le pëcheur satisfait ] - [ @ 07:02:22 ] | ||||
Le riche industriel venu du Nord était horrifié de voir le pêcheur du sud étendu paresseusement à côté de son bateau en fumant sa pipe. -Pourquoi n'êtes-vous pas à la pêche ? demanda l'industriel. -Parce que j'ai attrapé assez de poissons pour la journée, répondit le pêcheur. -Pourquoi n'en pêchez-vous pas plus que vous n'en avez besoin?" demanda encore l'industriel. -Qu'est-ce que j'en ferais ? demanda à son tour le pêcheur. -Vous pourriez gagner plus d'argent, répondit l'autre. Avec cet argent, vous pourriez ajouter un moteur à votre bateau, puis vous pourriez aller en eaux plus profondes et pêcher plus de poissons. Ce qui vous permettrait d'acheter des filets de nylon. Et ces filets vous apporteraient plus de poissons et plus d'argent. Bientôt, vous auriez assez d'argent pour posséder deux bateaux… peut-être même une flotte de bateaux. Et alors, vous seriez un homme riche comme moi." -Qu'est-ce que je ferais alors ? demanda le pêcheur. -Alors, vous pourriez vous asseoir et jouir de la vie" repartit l'industriel. -Qu'est-ce que vous pensez que je fais actuellement ? rétorqua le pêcheur. | ||||
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04-03-2005 |
[ le moine bourlingeur ] - [ @ 06:57:48 ] |
« Un moine bourlingueur trouva au cours d'un voyage une pierre précieuse et la garda dans sa besace. Un jour, il rencontra un voyageur qui, la voyant lorsqu'il ouvrit son sac pour partager ses provisions, la lui demanda. Le moine la lui donna sans hésiter. Le voyageur le remercia et s'en alla heureux de ce cadeau inattendu qui suffirait à lui donner richesse et sécurité jusqu'à la fin de ses jours. Cependant, quelques jours plus tard, il se mit à la recherche du moine mendiant, le retrouva et lui restitua le bijou en le suppliant: «Maintenant je t'en prie, donne moi quelque chose de plus précieux que ce bijou. S'il te plaît, donne-moi ce qui t'a permis de me le donner ». |