Changement. Bonheur et contes de A. de Mello

Publié le par mike

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Alors qu'il avait toujours prôné la nécessité de changer si l'on
souhaitait progresser aux niveaux personnel et spirituel, de Mello
se ravise et affirme :
"Avant je vous disais toujours: « Changez ! Changez !, même si c'est pour
le plaisir de changer. Tant que vous n'aurez pas une raison forte et
positive pour ne pas changer, changez ! Changer c'est se développer, changer c'est vivre; alors, si vous voulez continuer de vivre,
continuez de changer.»
 
 Soudain, il change complètement d'avis :" Eh bien, maintenant ,je vous dis
le contraire: ne changez pas. Changer n'est ni possible ni souhaitable.
 
Laissez tomber. Restez comme vous êtes. Aimez-vous tels que vous êtes.
Et si au bout du compte le changement est possible, il aura lieu par
lui-même, quand il le voudra et s'il le veut. Fichez-vous la paix!"
                                      
 
Selon de Mello, la raison première qui nous amène à vouloir changer, c'est
que nous ne nous acceptons pas nous-mêmes. Or, le seul changement acceptable est celui qui provient de l'acceptation de soi.
 " Nous ne tolérons pas un défaut, une faille, une faiblesse morale ou psychologique en nous-mêmes, nous nous acharnons à les corriger avec un total mépris de ce que nous sommes et une violence voilée.
 Nous avons honte de nous-mêmes, nous éprouvons de la rage ou du
dégoût, ou nous sommes simplement impatients, et nous nous imposons
le devoir de changer pour redevenir des personnes respectables à nos
yeux et face à la société.
  
 Nous changeons pour être acceptés, pour répondre aux attentes dont nous sommes l'objet, pour nous ajuster à l'image idéale que avons conçue de nous-mêmes et que nous portons intérieurement.
Manquant de patience à l'égard de nous-mêmes, nous nous faisons violence pour changer et cela ne marche jamais. La violence n'aide jamais à la croissance.
Le seul changement acceptable est celui qui provient de l'acceptation de soi.
                                    
 
Le changement ne peut jamais être forcé : le changement arrive.
La résistance que nous opposons à nous-mêmes ou à une tendance
quelconque à l'intérieur de nous-mêmes ne sert qu'à renforcer cette
tendance et rend le changement impossible".
 
 Le grand paradoxe du changement est que nous arrivons à l'atteindre
quand nous l'oublions.





05-03-2005

Utilisez ce lien si vous voulez ajouter un signet ou un lien direct vers cet article... [ Le bonheur ] - [ @ 07:37:49 ]
 « Le bonheur est permanent en toi, il est ton essence, ton état naturel, de même que l'amour est ton essence. Ce qui te fait souffrir, c'est l'attachement aux sentiments, aux choses, aux personnes».
Libres enfin ! page 86.
 
Personne ne peut te rendre malheureux si tu es capable de comprendre
le motif des réactions d'autrui.
Le fait qui te contrarie est extérieur à toi. Tu n'en es pas maître, pas plus
qu'il n'est maître de toi. Quand tu te fâches et tu souffres, c'est parce que
tu acceptes qu'il te rende malheureux.
Mais sache-le une fois pour toutes: si personne ne peut faire ton bonheur, personne ne peut davantage faire ton malheur.
Le bonheur est l'une de tes forces et toi seul peux la développer ou la
laisser sans effet.
                                   
 
Pour être heureux tu n'as rien à faire, rien à chercher, mais seulement à te défaire des idées fausses et des illusions qui t'empêchent de voir.
 Si tu parviens à t'éveiller et à rester vigilant, tu peux découvrir les
richesses et les chances qui te sont offertes chaque jour, les reconnaître
et les appeler par leur nom.
 Tu essaies d'obtenir le bonheur avec les moyens que la société t'a
enseignés: satisfaction des désirs et des besoins que tu te crées. Si
quelque chose te devient difficile ou gênant, tu t'évades. Ainsi, tu te caches derrière les bruits, la consommation, les illusions et tes misères, celles qui ensuite te font honte.
                                 
 
Nous avons été programmés pour être heureux ou malheureux selon le bouton sur lequel on appuie, celui de la louange ou celui de la critique.
C'est ce qui te déconcerte et te fait osciller d'un extrême à l'autre
sans jamais trouver ton équilibre.»
Libres enfin ! page 64.
A.de Mello.





04-03-2005

Utilisez ce lien si vous voulez ajouter un signet ou un lien direct vers cet article... [ Le pëcheur satisfait ] - [ @ 07:02:22 ]
Le riche industriel venu du Nord était horrifié de voir le pêcheur du sud
  étendu paresseusement à côté de son bateau en fumant sa pipe.
 -Pourquoi n'êtes-vous pas à la pêche ? demanda l'industriel.
-Parce que j'ai attrapé assez de poissons pour la journée, répondit le pêcheur.
-Pourquoi n'en pêchez-vous pas plus que vous n'en avez besoin?"
 demanda encore l'industriel.
-Qu'est-ce que j'en ferais ? demanda à son tour le pêcheur.
-Vous pourriez gagner plus d'argent, répondit l'autre. Avec cet argent,
 vous pourriez ajouter un moteur à votre bateau, puis vous pourriez aller en
 eaux plus profondes et pêcher plus de poissons.
 Ce qui vous permettrait d'acheter des filets de nylon.
 Et ces filets vous apporteraient plus de poissons et plus d'argent.
 Bientôt, vous auriez assez d'argent pour posséder deux bateaux… peut-être
même une flotte de bateaux.
Et alors, vous seriez un homme riche comme moi."
-Qu'est-ce que je ferais alors ? demanda le pêcheur.
-Alors, vous pourriez vous asseoir et jouir de la vie" repartit l'industriel.
-Qu'est-ce que vous pensez que je fais actuellement ? rétorqua le pêcheur.

04-03-2005

Utilisez ce lien si vous voulez ajouter un signet ou un lien direct vers cet article... [ le moine bourlingeur ] - [ @ 06:57:48 ]
« Un moine bourlingueur trouva au cours d'un voyage une pierre précieuse
et la garda dans sa besace. Un jour, il rencontra un voyageur qui, la voyant
lorsqu'il ouvrit son sac pour partager ses provisions, la lui demanda.
Le moine la lui donna sans hésiter.
Le voyageur le remercia et s'en alla heureux de ce cadeau inattendu
qui suffirait à lui donner richesse et sécurité jusqu'à la fin de ses jours.
 Cependant, quelques jours plus tard, il se mit à la recherche du moine mendiant,
le retrouva et lui restitua le bijou en le suppliant:
«Maintenant je t'en prie, donne moi quelque chose de plus précieux que ce bijou.
S'il te plaît, donne-moi ce qui t'a permis de me le donner ».
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